Décontamination à sec

Dans certaines installations nucléaires ou industrielles, les chantiers de retrait des fibres d’amiante sont rendus plus complexes par la présence de rayonnements ionisants. L’eau qui sert à décontaminer les travailleurs avant leur déshabillage est en effet considérée comme un déchet radioactif, ce qui impose de la traiter dans une filière spécifique, beaucoup plus coûteuse.

Une expérimentation a donc été lancée en 2019, pour tester une procédure de décontamination à sec. Elle devait s’achever le 10 septembre 2021, mais elle aurait dû être testée au préalable dans trois chantiers expérimentaux, et le premier d’entre eux n’a démarré que le mois dernier. Ce retard est dû évidemment à la crise sanitaire, mais aussi à la complexité du protocole de l’étude. En conséquence, l’expérimentation est prolongée d’un an, jusqu’au 10 septembre 2022.

Arrêté du 22 juillet 2021 modifiant l’arrêté du 9 avril 2019 portant création d’une expérimentation relative à une procédure alternative à la décontamination à l’eau lors d’opérations comportant un risque d’exposition combinée aux fibres d’amiante et aux rayonnements ionisants (JO 9 juill. 2021, texte no 19).

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