Dépolluer la Seine avant les JO de Paris

Pour éviter que les concurrents ne nagent dans un bouillon de culture lors des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, comme ce fut le cas en 2016 à Rio de Janeiro, la Seine doit être aussi propre que possible à Paris, puisque deux épreuves s’y dérouleront. Il faut pour cela traquer les rejets d’eaux usées dans les canalisations de collecte des eaux pluviales, dans une partie de l’agglomération parisienne.

La loi n2018-202 du 26 mars 2018 relative à l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 a donc prévu que, dans certaines communes, les raccordements des immeubles au réseau public de collecte des eaux usées seront contrôlés dans les plus brefs délais. Un document sera établi à l’issue du contrôle, et les propriétaires auront deux ans pour faire procéder aux travaux qu’il prescrira et qui pourront bénéficier d’une aide de l’agence de l’eau Seine-Normandie.

Le présent décret donne donc la liste de ces communes où les rejets d’eaux usées et pluviales ont une incidence sur la qualité de l’eau pour les épreuves olympiques de nage libre et de triathlon en Seine. Outre Paris, on y trouve neuf communes de l’Essonne, trois des Hauts-de-Seine, onze de la Seine-Saint-Denis et toutes les communes du Val-de-Marne.

Décret no 2022-93 du 31 janvier 2022 fixant la liste des territoires dont les rejets d’eaux usées et pluviales ont une incidence sur la qualité de l’eau pour les épreuves olympiques de nage libre et de triathlon en Seine (JO 1er févr. 2022, texte n7).

NDLR : Les organisateurs des JO n’ont toujours pas pris en compte l’éventualité d’une crue de la Seine qui empêcherait le déroulement des épreuves prévues dans le fleuve. Certes, c’est peu probable ; mais une crue en juin est tout aussi improbable, et il s’en est pourtant produit une en juin 2016.

Retour