Rejets du site de Tricastin

Une bonne nouvelle : l’exploitant de l’ancienne usine Socatri a arrêté toute activité utilisant l’acide sulfurique. Il faut donc modifier l’autorisation de rejet accordée à cette installation nucléaire de base (INB) n138, qui est exploitée désormais par la société Orano Chimie-Enrichissement sur le site du Tricastin, à Bollène (Vaucluse).

Des valeurs limites annuelles sont fixées pour quatre paramètres radioactifs et pour 26 paramètres chimiques, qui doivent être mesurés avant le rejet des effluents dans le canal de Donzère-Mondragon. Pour les paramètres chimiques, il faut en outre respecter une concentration maximale. Le pH des eaux rejetées doit être compris entre 6 et 8,5, et leur température ne doit pas dépasser 25 °C. Des valeurs maximales en flux journalier sont en outre fixées pour le fluorure, les chlorures et le potassium : elles sont nettement relevées quand le réseau KR reçoit les effluents provenant de l’INB n93, c’est-à-dire l’ancienne usine Georges-Besse, en cours de décontamination dans le cadre d’une opération appelée campagne Prisme.

Les eaux pluviales non polluées peuvent être rejetées dans le canal ou dans deux affluents du Rhône. Elles doivent respecter quatre paramètres chimiques, mais leur radioactivité n’est pas contrôlée avant rejet.

Arrêté du 17 juin 2022 portant homologation de la décision nCODEP-CLG-2022-015725 du président de l’Autorité de sûreté nucléaire du 25 mars 2022 fixant les valeurs limites de rejet dans l’environnement de l’installation nucléaire de base n138, exploitée par Orano Chimie-Enrichissement sur le site du Tricastin dans le département de Vaucluse (JO 1er juill. 2022, texte n31).

Retour