Retour sur le Varenne agricole de l’eau

L’État fournira une aide de 215 M€ pour la création de nouvelles réserves pour l’irrigation.

Question de Marie Evrard, sénatrice (RDPI) de l’Yonne :

Pour anticiper le changement climatique et ses effets, le Président de la République a demandé la tenue du Varenne agricole de l’eau et de l’adaptation au changement climatique. Il nous fallait sortir des postures dans lesquelles les conflits d’usages nous avaient enlisés, au moyen de la concertation et de l’échange transpartisan, avec l’ensemble des acteurs concernés. C’est cette méthode que vous avez employée, avec votre collègue Bérangère Abba, secrétaire d’État chargée de la biodiversité, pendant ces travaux qui ont duré six mois et associé 1 400 personnes. Quel consensus se dégage de ces propositions ? Quel calendrier envisagez-vous ?

Réponse du ministre de l’agriculture et de l’alimentation :

Comme vous, je considère que cette question de l’eau emporte la question de notre souveraineté agroalimentaire, car une agriculture sans eau n’est pas possible et ne sera jamais possible. Face à ce constat, nous avons effectivement organisé, sous l’égide du Premier ministre, ce moment politique du Varenne agricole de l’eau et de l’adaptation au changement climatique. Cet événement a suscité un énorme engouement de la part de nombre de ses participants.

Ses travaux se sont organisés autour de trois groupes thématiques élaborant des solutions concrètes, concernant d’abord la protection des cultures et l’assurance récolte, ensuite l’adaptation des cultures, et enfin la gestion et le stockage de l’eau. En conclusion, le Premier ministre a fait plusieurs annonces, notamment un investissement de 215 M pour l’adaptation des cultures et le stockage de l’eau. Les textes réglementaires seront revus, afin de faciliter les approches de ces questions. Un soutien sera apporté aux projets territoriaux, car la question de l’eau se joue à l’échelon territorial.

Sénat, 2 févr. 2022.

NDLR : Et le calendrier ?

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