Station d’épuration sur le littoral

Un nouvel équipement plus grand en remplacera deux anciens à bout de souffle.

Remplacer deux stations d’épuration obsolètes par une nouvelle, plus grande : ce projet a tout pour plaire. Un seul inconvénient : le nouvel équipement serait situé sur le littoral, ce qui implique qu’il obtienne une autorisation exceptionnelle au titre de l’article L. 121-5 du code de l’urbanisme.

Le maître d’ouvrage, le Syndicat intercommunal d’adduction en eau potable et d’assainissement de la région de Fécamp sud-ouest, exploite actuellement une station d’épuration de 4 000 équivalents-habitants (EH) à Saint-Léonard (Seine-Maritime), et une autre de 3 500 EH aux Loges (Seine-Maritime). En temps normal, ce serait largement suffisant, puisque les deux communes totalisent moins de 3 000 habitants permanents. Mais ce sont aussi des sites touristiques appréciés, et la population de Saint-Léonard augmente chaque année.

Le projet prévoit de supprimer la station d’épuration des Loges et de renvoyer tous les effluents dans un nouvel équipement d’une capacité de 10 300 EH, à Saint-Léonard. Compte tenu des impacts limités du projet, l’autorisation est accordée. Cela ne dispensera pas le maître d’ouvrage d’obtenir les autres autorisations nécessitées par d’autres législations. En particulier, le projet se trouvera dans le site inscrit de l’arrière-pays de la côte d’Albâtre et dans le site classé de la côte d’Albâtre, ce qui imposera l’obtention d’une autorisation au titre de la législation sur les sites classés.

Arrêté du 16 mars 2022 portant autorisation exceptionnelle au titre de l’article L. 121-5 du code de l’urbanisme en vue de la création d’une station d’épuration des eaux usées sur la commune de Saint-Léonard (Seine-Maritime) (JO 3 avr. 2022, texte n13).

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