Éviter les mouvements de terrain dus à l’eau

Gouttières, réservoirs d’eau pluviale, puisards, drains, réseaux enterrés : ces règles de construction adaptées concernent de nombreux éléments.

Pour éviter que les bâtiments ne fassent le yo-yo à chaque pluie ou sécheresse, des techniques particulières de construction et d’aménagement sont désormais imposées dans les zones exposées à ce phénomène de mouvement de terrain différentiel. Une partie de ces règles vise à limiter les variations de la teneur en eau du terrain à proximité de l’ouvrage.

Pour limiter les variations dues aux précipitations, les eaux de gouttières sont éloignées des pieds de façade, avec un exutoire en aval de la construction. Les réservoirs de collecte des eaux pluviales sont équipés d’un système empêchant le déversement des eaux de trop-plein dans le sol proche de la construction. Les puisards situés à proximité de la construction sont isolés des fondations par un système assurant l’étanchéité.

Les eaux de ruissellement superficielles ou souterraines sont détournées à distance par un réseau de drainage. La surface du sol aux abords de la construction est imperméabilisée. Les canalisations enterrées sont réalisées en matériaux flexibles et avec des joints adaptés.

Pour limiter les variations dues à la végétation, le bâtiment doit se trouver à une distance suffisante du champ d’influence de la végétation : une fois la hauteur d’un arbre adulte, une fois et demi la hauteur d’une haie. Si le terrain est trop petit, il faut mettre en place un écran anti-racines, au plus près des arbres, et sur une profondeur d’au moins deux mètres.

Arrêté du 22 juillet 2020 relatif aux techniques particulières de construction dans les zones exposées au phénomène de mouvement de terrain différentiel consécutif à la sécheresse et à la réhydratation des sols (JO 15 août 2020, texte n57).

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