Rejets de la centrale du Tricastin

En 2008, l’Autorité de sûreté nucléaire avait fixé des limites de rejet dans l’environnement des effluents liquides des installations nucléaires de base nos 87 et 88 exploitées par EDF à Saint-Paul-Trois-Châteaux (Drôme), c’est-à-dire la centrale nucléaire du Tricastin. Depuis, les modalités d’exploitation de cette centrale ont évolué, et ces valeurs limites sont donc revues par le présent texte.

Certaines d’entre elles sont abaissées ou supprimées, par exemple celle de la morpholine qui n’est plus utilisée dans cet établissement depuis près de dix ans. En outre, la réglementation impose en général aux rejets des installations industrielles de présenter un pH compris entre 5,5 et 8,5 ; mais les circuits de refroidissement de la centrale prélèvent puis rejettent leur eau dans le canal de Donzère-Mondragon, dont le pH peut sortir de cette fourchette. Étant donné que ces opérations ne modifient pas le pH, une nouvelle fourchette est fixée : le pH à l’extrémité du canal de rejet et de chaque canalisation débouchant dans le contre-canal doit être compris entre 6 et 9.

Arrêté du 17 juillet 2023 portant homologation de la décision n2023-DC-0762 de l’Autorité de sûreté nucléaire du 6 juin 2023 modifiant la décision n2008-DC-0102 de l’Autorité de sûreté nucléaire du 13 mai 2008 fixant les limites de rejets dans l’environnement des effluents liquides et gazeux des installations nucléaires de base n87 et n88 exploitées par Électricité de France (EDF-SA) sur la commune de Saint-Paul-Trois-Châteaux (département de la Drôme) (JO 19 juill. 2023, texte n34).

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