o 500 M€ pour renaturer les sols

La Première ministre l’a annoncé : cette aide est prévue dans le budget 2023 de l’État.

Question d’Anne-Cécile Violland, députée (Hor) de la Haute-Savoie :

Comme la plus grande partie du territoire français, mon département a été classé en alerte sécheresse renforcée, de manière inédite. Dans toute la France, de nombreuses réserves d’eau sont vides, des villages doivent être approvisionnés en eau potable par camion-citerne, et les milieux aquatiques sont fortement dégradés.

Ces questions ont été prises en compte lors du précédent quinquennat, notamment les politiques de restriction qui ont été mieux harmonisées. Toutefois, ces mesures ne suffisent pas face aux sécheresses plus fréquentes, plus prononcées et plus précoces. Le changement climatique modifie le cycle de l’eau. Comment comptez-vous anticiper ces épisodes et mieux gérer la ressource en eau sur le long terme ? Il faut sensibiliser nos concitoyens à une réduction permanente de leur consommation d’eau, sans attendre les périodes de pénurie. En particulier, il faut développer la réutilisation des eaux pluviales et des eaux grises.

Réponse du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires :

Après les Assises de l’eau et le Varenne de l’eau, les agences de l’eau se sont vu attribuer 100 M  pour développer la résilience des territoires. La généralisation de la sécheresse menace en effet les activités humaines, mais aussi la biodiversité. Pour nous adapter au changement climatique, nous avons fixé un objectif de zéro artificialisation nette, car l’artificialisation des sols aggrave les sécheresses.

Nous voulons aussi soutenir la renaturation et la désimperméabilisation des sols, pour améliorer le cycle de l’eau : la Première ministre a annoncé un financement de 500 M pour cette politique, que je vous présenterai lors de l’examen du projet de loi de finances pour 2023.

JOAN CR, 27 juill. 2022, p. 3100.

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