ANC agréés

Le fabricant Épur aligne désormais 54 modèles agréés.

En application de la réglementation sur l’assainissement non collectif, le fabricant belge Épur fait renouveler les agréments de sa gamme de microstations Biofrance et de sa variante Biofrance Roto, agréées sous les nos 2010-006, 2011-011 bis, 2012-019, 2012-020 et 2014-012, après évaluation par le Centre d’études et de recherches de l’industrie du béton.

Cette gamme compte au total 39 modèles, dont la capacité de traitement va de 4 équivalents-habitants (EH) à 20 EH. Les 25 modèles Biofrance sont contenus dans une ou deux cuves en béton, les 14 modèles Biofrance Plus, dans une ou deux cuves en polyéthylène. Dans tous les cas, il s’agit de microstations à culture fixée, immergée et aérée. Trois compartiments sont répartis entre les deux cuves ou aménagés dans la cuve unique : le décanteur primaire, le réacteur biologique et le clarificateur.

Lit fixe constitué de treillis losangés tubulaires

Le réacteur est rempli d’un lit fixe immergé, constitué de treillis losangés tubulaires, sous lequel sont installés un ou plusieurs aérateurs à membrane microperforée. Un surpresseur équipé d’une alarme alimente ces aérateurs et fait également fonctionner la pompe à injection d’air qui renvoie les boues du clarificateur dans le décanteur primaire. Un minuteur et une électrovanne envoient l’air, tantôt dans les aérateurs, tantôt dans la pompe.

Ces microstations doivent être vidangées quand la hauteur de boues atteint 30 % du volume utile du décanteur primaire, soit une hauteur de 43 à 60 cm, selon le modèle. La fréquence théorique de vidange varie ainsi de 5 à 13 mois, toujours selon le modèle, pour un fonctionnement à pleine charge.

Épur fait également agréer une nouvelle gamme de microstations, Biofrance Plus et sa variante Biofrance Plus Roto, sous le n2020-003, toujours après évaluation par le Cérib. Cette gamme compte au total 15 modèles, dont la capacité de traitement va de 4 EH à 12 EH. Les modèles Roto 8 EH et Roto 9 EH sont contenus dans une cuve en polyéthylène, les autres dans une cuve en béton.

Pas de pompe de recirculation des boues

Leurs modalités de fonctionnement sont plus simples que celles des modèles Biofrance, puisqu’il n’y a pas de pompe de recirculation des boues du clarificateur vers le décanteur primaire ; pour le reste, le principe de fonctionnement est le même. En contrepartie, quand on vidange le décanteur, il faut aussi vidanger le clarificateur. La hauteur de boues avant vidange ne doit pas dépasser 43 à 63 cm dans le décanteur, selon le modèle, ce qui correspond à une fréquence théorique de vidange de 6 à 12 mois, toujours selon le modèle.

Aucune des microstations de ces différentes gammes n’est adaptée pour desservir une résidence secondaire. Les modèles en béton peuvent être enterrés dans une parcelle baignée par une nappe phréatique, et le remblai au-dessus de la ou des cuves peut atteindre une épaisseur de 80 cm. Les modèles en polyéthylène sont incompatibles avec la présence d’une nappe phréatique, et le remblai au-dessus de la ou des cuves ne doit pas dépasser 50 cm d’épaisseur.

Avis relatifs à l’agrément de dispositifs de traitement des eaux usées domestiques et fiches techniques correspondantes (JO 20 juin 2020, textes nos 133 et 134)

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