Aucun changement majeur dans les agréments délivrés au fabricant anglais WPL Limited, pour ses dispositifs d’assainissement non collectifs, après évaluation par le Centre d’études et de recherches de l’industrie du béton. Le numéro d’agrément et ses extensions ne sont même pas modifiés : 2015-011.
Cette modification, qui ne concerne donc que des points de détail, permet toutefois de mettre à jour les conditions d’installation et d’utilisation de ces dispositifs, prévus pour le traitement des eaux usées domestiques. Il s’agit toujours de microstations à culture libre et aérée, fonctionnant selon le principe de la boue activée.
Cette gamme Diamond DMS comporte quatre modèles, dont la capacité de traitement s’étage de 5 équivalents-habitants (EH) à 20 EH. Une seule cuve en polyester renforcé de fibres de verre est divisée en deux compartiments : un réacteur biologique à fond ouvert et un clarificateur conique dont la pointe est dirigée vers le bas. Un aérateur à membrane microperforée assure l’oxygénation de réacteur ; il est alimenté par un surpresseur équipé d’une alarme.
Une vidange tous les 24 jours ?
La cuve doit être vidangée quand la hauteur de boues atteint 30 % de son volume utile, soit 492 litres pour le modèle DMS 5, 741 litres pour le modèle DMS 10, et 939 litres pour les modèles DMS 15 et DMS 20, qui ne se distinguent que par la puissance du surpresseur. Pour le modèle DMS 20, cela signifie une capacité de stockage des boues de 47 l/EH : c’est fort peu, quand on sait que la production moyenne est de deux litres par personne et par jour. Néanmoins, le fabricant assure que son système permet de concentrer les boues. Cela reste à voir.
La hauteur maximale de boues avant vidange est de 93 cm pour le modèle DMS 5, de 102 cm pour le modèle DMS 10 et de 113 cm pour les deux autres. À charge nominale, la fréquence théorique de vidange est alors de quatre mois pour le modèle DMS 5, de trois mois pour le modèle DMS 10 et de deux mois pour les deux autres. En réalité, la fréquence de vidange pour le modèle DMS 20 est sans doute beaucoup plus élevée, mais les organismes évaluateurs n’ont jusqu’à présent jamais fixé de périodicité inférieure à deux mois.
Ces équipements ne doivent pas être utilisés pour des résidences secondaires. Ils peuvent être enterrés dans une parcelle baignée par une nappe phréatique, mais le capot de la cuve doit rester au-dessus du sol.
Avis relatif à l’agrément de dispositifs de traitement des eaux usées domestiques et fiches techniques correspondantes (JO 25 oct. 2020, texte no 73).
