Performance environnementale sur l’ensemble du cycle de vie

Huit ans après une première recommandation sur le même sujet, la Commission européenne en adopte une nouvelle, qui propose des règles améliorées pour utiliser des méthodes d’empreinte environnementale, afin de mesurer et d’indiquer la performance environnementale des produits et des organisations sur l’ensemble de leur cycle de vie.

Ce texte se fonde sur une expérimentation conduite durant cinq ans sur dix-neuf catégories de produits et deux catégories d’organisations. Les méthodes d’empreinte environnementale ont aussi été mises à jour. Elles contiennent des instructions détaillées sur la manière de modéliser et de calculer les impacts environnementaux des produits et des organisations. Elles s’appuient sur des pratiques, des indicateurs et des règles existants et internationalement admis. Ce travail se poursuivra, notamment pour prendre en compte les impacts liés à la biodiversité.

Prendre en compte les impacts sur l’eau

Nous ne résumerons pas davantage le présent texte, car il occupe 442 pages du Journal officiel de l’Union européenne. Nous invitons nos lecteurs très intéressés à s’y reporter. Notons simplement que l’eau est un des éléments à prendre en compte dans des domaines aussi divers que la préparation d’un expresso, les aquariums pour les poissons rouges, le lavage des tee-shirts, le fonctionnement d’un lave-vaisselle, l’azote provenant des engrais et des effluents d’élevage, la production et la cuisson des pâtes, l’irrigation, les rejets de pesticides dans les milieux aquatiques, la consommation d’eau et les rejets des usines, etc.

Recommandation (UE) 2021/2279 de la Commission du 15 décembre 2021 relative à l’utilisation de méthodes d’empreinte environnementale pour mesurer et indiquer la performance environnementale des produits et des organisations sur l’ensemble du cycle de vie (JOUE L 471, 30 déc. 2021, p. 1).

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